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Faites bonne impression avec l’offset.

Depuis qu’elle existe, l’imprimerie fait partie de ces inventions qui ont porté la progression de l’humanité, en contribuant à une diffusion large des écrits et illustrations de toutes natures. De fait, l’impression d’ouvrages est clairement l’un des vecteurs les plus importants dans la propagation de la culture et de la connaissance auprès du plus grand nombre. Depuis Gutenberg au XVe siècle, les techniques et technologies n’ont cessé de progresser pour amener aujourd’hui à une multitude de possibilités en termes de production et de fabrication. Parmi celles-ci, l’impression offset se présente comme une des options les plus performantes pour nombre de projets de publication.

Les différentes techniques d’impression.

En France, plusieurs acteurs déploient, les différentes techniques qui font la richesse de l’imprimerie. Vous avez par exemple, Pumbo, spécialiste de l’impression offset, en fait partie. Avant de rentrer dans le détail sur cette manière d’imprimer particulière, faisons un tour d’horizon de quelques-unes des possibilités les plus répandues et qui sont offertes aux auteurs et éditeurs qui souhaitent voir leurs créations prendre forme.

La typographie

C’est la méthode mère de l’impression telle qu’on l’entend aujourd’hui. C’est le procédé de Gutenberg qui a évolué avec le temps, en conservant l’idée que ce sont des caractères en métal essentiellement, qui, placés les uns à côté des autres, forment une composition créant l’impression d’un contenu par pression sur le papier de destination.

L’héliogravure

C’est la technique des grands tirages. Car c’est bien la réduction des coûts d’impression qui est recherchée pour chaque projet, il convient d’opter pour la bonne technique. L’héliogravure est celle qui propose le meilleur rapport nombre d’exemplaires-coût. Destiné aux tirages représentant au minimum plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, l’héliogravure permet, comme les autres techniques, l’obtention d’un résultat de qualité à tous points de vue.

La sérigraphie

La sérigraphie garantit une impression nette et performante sur tous types de surfaces, planes ou non. Les matières spécifiques telles que le textile, le métal ou le verre sont des destinations de choix pour ce procédé.

La flexographie

À partir de caractères en relief sur lesquels l’encre est déposée, la flexographie se prête à l’impression de supports types emballage. Car elle n’abîme par la surface où on l’utilise, cette technique est largement employée par l’industrie agro-alimentaire.

La tampographie

Comme son nom l’indique de façon évidente, il s’agit de l’utilisation de tampons pour le dépôt de l’encre sur la surface à imprimer. Ressemblant beaucoup aux premières techniques développées avec les caractères typographiques, elle se distingue par la souplesse de la matière utilisée. C’est du caoutchouc ou du silicone qui permet à ces tampons de s’adapter aux irrégularités et aspérités des surfaces sur lesquelles ils sont appliqués. 

L’impression numérique

C’est la nouvelle ère de l’impression. De plus en plus utilisée, car affichant des résultats proches de l’impression plus traditionnelle, l’impression numérique marque une vraie rupture. La première est l’utilisation d’ordinateurs pour la conception, la composition et la mise en page des textes et images à reproduire sur support physique. L’autre différence majeure, c’est qu’il n’y a plus de rupture entre la composition et l’impression puisqu’il n’y a plus besoin, avec l’impression numérique, d’un élément intermédiaire ou matière imprimante, sur laquelle est reproduit l’œuvre à imprimer. Toute la chaîne graphique s’en trouve, de fait, réduite. 

L’impression offset

C’est la méthode d’impression la plus utilisée aujourd’hui. En feuille à feuille ou en bobine, elle ne s’appuie pas sur une matière imprimante avec relief : pas de creux ni de bosses, mais un rouleau lisse sur lequel est reproduit le contenu qui sera appliqué sur le papier. L’utilisation de l’eau d’une part et de l’encre grasse d’autre part, engendre des zones qui sont imprimées ou non, mais toujours en quadrichromie. 
La technique offset se mobilise sur divers supports finaux : formats et façonnages en tout genre sont autorisés. Seul point commun pour ces flyers, affiches, plaquettes et autres brochures : ils sont plats. 

L’impression offset est-elle faite pour votre projet ?

Si au départ le support d’impression est nécessairement plat en offset, cela ne limite pas les possibilités de façonnage et donc la manière dont, au final, le produit imprimé sera présenté. 

Quel que soit le contenu, voici les formes que peut prendre ce qui sort des presses offset.

Le livre broché

C’est un format classique que tout le monde connaît et reconnaît. Avec sa couverture souple, le livre broché est économiquement plus avantageux, c’est notamment la raison pour laquelle il est le format du fameux livre de poche. Il affiche un potentiel de finitions très étendu. C’est particulièrement au niveau du dos du livre que cela se jouera : dos carré, collé ou cousu, pas de limite sur ce point. Pour le grammage du papier, même chose. Le spectre des choix est large et ne freinera pas la créativité des commanditaires.

Le livre relié

La différence essentielle avec le livre broché se situe sur la couverture. Celle-ci sera rigide pour le livre relié. Proposant une reliure cousue, ce type de couverture propose un rendu plus raffiné. Là encore, les autres options de finition sont illimitées : qu’il s’agisse du papier, d’un vernis ou d’un pelliculage, rien d’impossible à réaliser.

La reliure spirale

L’impression offset se décline aussi dans cette finition. Métal ou plastique, peu importe la couleur choisie, la reliure en spirale offre une maniabilité à nulle autre pareil. Avoir un livre posé bien à plat, voire pouvoir rabattre les pages à la fin, difficile de faire plus pratique.

Le magazine

Pour ce format, la spécificité réside encore du côté de la reliure que cela se joue. Généralement, ce sont des agrafes qui seront apposées sur la couverture et l’ensemble planches qui composent l’ouvrage. Avec un minimum de 8 pages, le rendu magazine se prête à de nombreux types de finitions et de destinations. 

Quid du volume, du nombre d’exemplaires ?

Si la forme finale convient à celui qui a sollicité l’imprimeur, il faut aussi, et peut-être avant tout, s’assurer que cette méthode d’impression répond aux contraintes économiques du projet. C’est aussi le rôle de l’imprimeur de savoir guider ses clients vers la solution la plus adaptée.
En effet, le coût de fabrication par exemplaire va grandement varier d’une technique à une autre. En fonction du volume, un projet aura plus de sens, économiquement parlant, en impression numérique ou en impression offset.

L’offset chez Pumbo est intéressante et économiquement rentable à partir de 400 exemplaires imprimés. Plus le volume augmente, plus le coût à l’exemplaire réduit, optimisant ainsi la charge de la production. En dessous de 400 exemplaires, pour une série plus petite donc, une impression de type numérique sera sans doute privilégiée et conseillée par votre imprimeur. 

L’offset pour tout.

Comme évoqué précédemment, l’impression offset n’est pas uniquement dédiée à la publication de livres. C’est aussi la technique à privilégier pour toutes les moyennes ou grandes séries de supports publicitaires et d’information. 

Des façonnages particuliers pourront de ce fait s’ajouter sans difficultés aux productions offset : des pliages (plis roulés ou portefeuille pour les dépliants), des formes de découpe, des embossages ou tout autre type de finition. La rapidité d’impression et de séchage garantissent un passage très rapide aux finitions et ainsi, une continuité dans la production qui réduira, en bout de chaîne, les délais de livraison.

Préparation avant impression : la clé du succès.

Mais qu’il s’agisse d’un roman, d’un manuel scolaire, du plan d’une ville ou d’une invitation à un congrès, la phase amont de l’impression offset est primordiale. Comme pour toute impression, le travail de conception et exécution des fichiers doit être réalisé avec le plus grand soin. Ce sont ces fichiers qui seront exploités sur les machines par l’imprimeur. Un ensemble de règles, de contraintes et de bonnes pratiques sont toujours rappelées par le prestataire en charge de la fabrication. Sans un respect scrupuleux de ces informations techniques, le rendu final des documents pourrait ne pas être celui espéré. Les formats, les marges, les débords, ainsi que les modes colorimétriques sont déterminants. Une mauvaise utilisation d’un logiciel, une mauvaise configuration dans la génération des fichiers exportés pour impression pourraient mener à une mauvaise interprétation lors de l’impression.
Par exemple, le fait de fournir des fichiers RVB (en trois couleurs) plutôt qu’en CMJN (4 couleurs) à l’imprimeur générera obligatoirement un écart (souvent très fort) avec le résultat attendu en termes de traitement des couleurs. Un fichier RVB, imprimé en 4 couleurs, sera généralement terne, grisâtre, éteint. 

Pour pallier ce genre d’erreur qui créeraient de la déception au moment de la sortie des imprimés, plusieurs conseils sont à suivre : faire appel à un professionnel de la création et de la mise en page. La mise en page et l’exécution des fichiers n’est pas qu’un sujet esthétique ou artistique. La grande majorité des problèmes qui peuvent être rencontrés seront évités grâce à un bon accompagnement.

Par ailleurs, l’imprimeur fournit des Bons À Tirer ou BAT pour chaque production. Ces supports de vérification ne doivent pas être négligés. Ils sont ce sur quoi tout doit être minutieusement vérifié, à commencer par le contenu texte, les erreurs de typographie, le calage des images dans la composition de la page. Pour l’aperçu des couleurs, votre interlocuteur à l’imprimerie fera éditer un cromalin. Cette épreuve numérique permet de se rendre compte immédiatement s’il existe un sujet à traiter en termes de colorimétire. Même sans erreur sur les fichiers fournis, cela peut permettre un meilleur réglage de la machine.
Dans certains cas, le conducteur de la machine pourra convier son client à un calage machine et ainsi valider avec lui en direct, à l’imprimerie si les couleurs sont bien celles escomptées. 

Enfin, l’imprimeur propose parfois un service de publication assistée par ordinateur (PAO), afin de finaliser au mieux l’exécution de votre document. Des graphistes prennent alors en charge les dernières étapes du calage de la mise en page jusqu’à la génération des fichiers électroniques pour l’impression. Souvent au format PDF haute définition, ces éléments seront assurémment produits selon le cahier des charges technique imposé par l’imprimeur et ainsi sans risque d’erreur ou d’incompréhension. Notons que le rôle de l’imprimeur ne s’étend pas au volet communication du projet et ne se substitue donc pas aux agences de communication ou de publicité : le client reste en charge de son contenu et doit s’assurer du bon respect des droits qui peuvent y être liés (sur les textes, les visuels, les typographies essentiellement).

Les imprimeurs comme Pumbo à Nice, s’engagent auprès de leurs clients, par un accompagnement à toutes les étapes de la fabrication de leur projet. Le conseil avisé dont l’imprimeur doit faire preuve mobilise un ensemble de savoirs et de savoir-faire qui ont pour seul objectif la satisfaction du client. Cette satisfaction se concentre sur deux aspects importants : la qualité du rendu final et l’optimisation économique. C’est en grande partie les solutions amenées en termes d’impression, de finition, de façonnage, mais aussi de planning, de transport et de livraison qui assurent le meilleur des avenirs pour tout imprimé.
Un client fera preuve d’engagement sur son projet et saura tenir compte de l’apport technique et logistique fournit par le professionnel en face de lui. C’est un rapport de confiance et la réciprocité dans les échanges qui doit permettre à chaque projet, quelle que soit son envergure et sa portée, d’être mené à bien et à son terme. 

En prenant en mains, en sortie de presse, le résultat du travail accompli sur l’ensemble de la chaîne d’impression, plus aucun doute possible. Des premières maquettes aux premiers jets de textes, en passant par le choix du papier et du vernis sélectif de la couverture de l’ouvrage, tout aura pris corps et justifiera, en un instant, les efforts consentis pour obtenir un tel résultat.
C’est une autre vie qui attend alors le livre, la revue, le dépliant : l’impression n’est qu’une première étape importante qui saura se rappeler au bon souvenir des auteurs, à chaque fois qu’une personne le tiendra à son tour entre ses doigts et leur en parlera. 

A chacun de ces moments, il sera bon de se souvenir du célèbre adage qui nous enseigne qu’on n’a jamais deux fois la chance de faire une bonne première impression.

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